Vendredi 22 janvier, un bateau dépose sur la côte sud de la Corse 140 hommes, femmes et enfants épuisés, affamés, qui tentent désespérément d’échapper à ce que la Déclaration universelle des droits de l’Homme nomme « la terreur et la misère ». Ce sont des Kurdes de Syrie, qui fuient l’un des pires destins qui soient et l’un des pires régimes qui soient. Ils demandent asile.
La Ville de Bonifacio, mettant à disposition un gymnase pour les abriter, a réagi avec le sens élémentaire de l’humanité que l’on est en
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