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Notes en vrac 1 : construire une rupture en audiovisuel ?

lundi 18 septembre 2006


Comme Liberté, l’écriture n’est donc qu’un moment. Mais ce moment est l’un des plus explicites de l’Histoire, puisque l’Histoire, c’est toujours et avant tout un choix et les limites de ce choix. C’est parce que l’écriture dérive d’un geste significatif de l’écrivain, qu’elle affleure l’Histoire, bien plus sensiblement que telle autre coupe de la littérature. L’unité de l’écriture classique, homogène pendant des siècles, la pluralité des écritures modernes, multipliées depuis cent ans jusqu’à la limite même du fait littéraire, cette espèce d’éclatement de l’écriture française correspond bien à une grande crise de l’Histoire totale, visible d’une manière beaucoup plus confuse dans l’Histoire littéraire proprement dite.

Roland Barthes

Ce qui sépare la « pensée » d’un Balzac et celle d’un Flaubert, c’est une variation d’école ; ce qui oppose leurs écritures, c’est une rupture essentielle, au moment même où deux structures économiques font charnière, entraînant dans leur articulation des changements décisifs de mentalité et de conscience.
Roland Barthes – Le degré zéro de l’écriture – Qu’est-ce que l’écriture - page 16 – Editions du Seuil –

Je ne cite pas ce texte pour comparer Balzac à Flaubert ou bien savoir si l’écriture classique a buté sur 1848. C’est plutôt parce que je me pose des questions sur cette notion de rupture.

Existe-t-elle ?

Est-ce- qu’on pourrait rencontrer la même chose en audio-visuel aujourd’hui ?

Si oui, quelle en serait sa forme et comment se manifesterait-elle ?

Cet article va s’agrandir au fur et à mesure de ma réflexion, de mes états d’âmes, de votre participation...

Cet article, ces notes, vont donc s’élaborer et s’écrire petit à petit.


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