J’ai découvert Jean Rouaud par hasard un soir de juin, à la Chapelle des Carmélites à Toulouse, lors de la grande messe du Marathon des mots. Lecture sobre d’un romancier qui s’efface derrière une phrase qui s’étire, s’allonge, respire, emprunte toutes les pistes de la ponctuation. Le premier roman de lui que j’ai lu, dévoré, c’était l’Imitation du bonheur. Un voyage à travers les Cévennes en 1871, des oiseaux, une jeune épouse, un vagabond blessé, Eugène Varlin, membre de la Première Internationale
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