« Le coup d’État a eu lieu » a indiqué le vice-président Alvaro Garcia Linera. La droite putchiste bolivienne avec l’aide de la police et de l’armée a réussi son coup d’État.
Plus tôt ce 10 novembre, le chef d’État, avait tenté d’enrayer la crise en proposant la tenue de nouvelles élections. Williams Kaliman, général et commandant en chef de l’armée bolivienne a demandé à Evo Morales de démissionner. Le commandant général de la police nationale, le général Vladimir Yuri Calderon lui a emboîté le pas.
Evo Moralès tente de gagner l’Argentine. La chasse aux membres du gouvernement et aux militants de gauche a déjà commencé.
Communiqué de presse du groupe parlementaire La France insoumise :
Ce matin du dimanche 10 novembre, dans un souci d’apaisement, le président Morales a appelé à de nouvelles élections qui devront être organisées par un tribunal électoral renouvelé. Malgré cela, l’opposition continue à réclamer sa démission immédiate et son exclusion du futur scrutin.
L’opposition multiplie les actes racistes et les violences dans une logique de coup d’état et demande le départ de tous les élus de la majorité. Les militaires ont ainsi envahi le palais présidentiel et le président Morales est contraint de quitter le pays.
La France insoumise s’associe aux protestations contre la violence de l’extrême-droite putchiste bolivienne et partage le soutien à Evo Morales qu’ont exprimé les principaux dirigeants des pays d’Amérique du sud et les partis progressistes de cette région du monde. Nous en appelons à la solidarité avec le peuple bolivien, au respect la Constitution novatrice dont il s’est doté. Nous assurons Evo morales de notre soutien dans le processus de pacification démocratique qu’il a engagé.
Golpe de Estado en la República Plurinacional de Bolivia
Comunicado de Adriana Guzmán Arroyo del Feminismo Antipatriarcal de Bolivia. Se agradece difusión.
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