ni un journal ni un blog
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De l’étang de Laparan à la vallée d’Ossau (2016) - 1ère partieUne moitié de la HRP, la partie centrale. 1ère partie samedi 6 août 2016, par JLG Je pensais partir d’Hendaye pour aller plein Est jusqu’à je ne sais pas où ? Personne avait l’air décidé pour m’accompagner un bout. Tant pis je marcherai seul... Première partie : De l’étang de Laparan à Arties. Sommaire
J8. Mercredi 20 juillet 2016 – Arties !Réveil. Christian semble dormir. J’attends son réveil. C’est bon de se reposer un peu, je ne fais pas de bruit. En fait, il est parti faire une reconnaissance du sentier qui passait par notre bivouac. « Ce n’est pas le bon, s’exclame-t-il en revenant, il ne me rappelle rien. Il finit en cul de sac ! » Je suis étonné. D’après la carte c’est par là. Mais les cartes espagnoles ont mauvaise réputation et le garçon a l’air sûr de lui. Il est déjà passé deux fois par là, certes dans l’autre sens... Que faire ? Nous plions et décidons d’aller voir le sentier cairné qui part de la cabane en métal. Au bout de deux heures on débouche sur un col qui ne mène nul part. On revient sur nos pas. Je décide que l’on prenne le sentier du bivouac. Deux personnes sont en train d’escalader le Pic de Qüenca sur notre gauche. Nous montons le sentier bien cairnés et qui prend la direction plein ouest. Vers 2200m la pluie nous surprend. Je crains l’arrivée de l’orage et Christian n’en a aucun souvenir : « nous allons redescendre sur Isil et voir un transport pour rejoindre le port de la Bonaigua... » Nous faisons demi-tour alors que je suis pratiquement sûr que c’était le bon. (En effet le sentier menait bien au col del Clot de Moredo, à 2420m, pour redescendre sur l’estany d’Airoto et son refuge vers 2200m. Nous étions à 1km du col et 2 du refuge...) Sur ce nous redescendons par la piste. Les deux grimpeurs (un homme et une jeune femme) s’arrêtent et nous prennent dans leur 4x4. Au bout de plusieurs km de piste nous débouchons sur une vraie route puis sur la C28 qui mène à la Bonaigua. Ils nous abandonnent à un croisement. Un bus navette passe par là dans 3 heures... Il pleuviote. Le bus ne s’arrête pas. On remonte la C28 à pied. Le stop ne marche pas. On appelle Lionel qui s’impatiente de nous voir. Il s’ennuie. Du camping d’Arties il nous envoie un taxi. C’était encore très loin (une trentaine de km). Retrouvaille au camping. On plante les tentes, douche chaude, resto... Un orage violent éclate, vent, grêle, le réseau informatique du camping lâche, ma nouvelle tente résiste, pas une goutte à l’intérieur, je suis rassuré. (Je n’ai pris aucune photo ce jour là). |
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