ni un journal ni un blog
|
COMMUNIQUÉ AUX 6000 SIGNATAIRES DE LA PETITION DE SOUTIEN AUX 4 DE LA STARAC LE PROCÈS DES 4 DE LA STARAC A ÉTÉ UNE SECONDE FOIS REPORTÉ.31 PERSONNES SE PORTENT "COMPARANTS VOLONTAIRES" dimanche 17 septembre 2006 Après un premier renvoi le 28 mars 2006, le procès a été de nouveau renvoyé par la juge suite à la demande de la défense de joindre aux poursuites du ministère public, les plaintes des intermittents contre les vigiles (notamment pour coups et blessures). Trois ans après les faits, l’instruction de ces plaintes n’est étrangement toujours pas achevée. La juge a donné rendez-vous le 15 mars 2007 pour une audience dite de "fixation" qui devrait permettre aux avocats et aux magistrats de décider d’une date définitive pour ce procès. Nous pouvons donc nous réjouir que les deux affaires soient enfin associées et donc jugées en même temps. Par ailleurs nous pouvons rester inquiet sur la lenteur de la procédure commencée en octobre 2003, une stratégie de l’usure qui rappelle celle des "négociations" sur les annexes 8 et 10. Nous voulons que cette situation d’attente que subissent les 4, loin de servir un enterrement programmé, serve au contraire à amplifier la mobilisation et la lutte contre le protocole de juin 2003. C’est dans ce sens que 31 personnes ayant participé à l’action du 18 octobre 2003 se sont portées "comparants volontaires" lors de ce procès. Par ce geste courageux et généreux ils viennent rappeler qu’à la violence des vigiles s’ajoutent la violence de cette réforme et la violence de ce gouvernement qui refuse toujours d’entendre l’évidence de nos revendications. Ils viennent aussi rappeler, comme pour les "faucheurs volontaires", qu’il est injuste de désigner arbitrairement 4 coupables sur une action de sensibilisation qui a été suivie par plus d’une centaine. Ils viennent enfin affirmer la légitimité de cette nécessaire prise de parole comme toutes celles qui ont été menées au cours de cette lutte exemplaire. Avec eux, tous ceux qui étaient présents devant le Tribunal de Grande Instance de Bobigny pouvaient affirmer : J’y étais, j’y suis, j’y serai !
|
|