Nous arrivons du Niger, où la situation va bientôt être catastrophique. Il y a URGENCE.

Bonjour toutes et tous,

Nous arrivons du Niger, où la situation va bientôt être catastrophique. Il y a URGENCE.
Si la période passée a vu la famine s’installer, cette dernière n’a touché que quelques zones du Niger.

Dans les mois qui viennent nous allons bientôt voir une famine touchant une plus grande partie du pays et beaucoup plus de personnes.
La raison en est simple : dans la zone où nous travaillons par exemple, la population n’a été que modérément touchée parce qu’elle a pu vendre le bétail qu’elle avait élevé l’an passé pour acheté du mil.

A ce jour, les récoltes qui sont en train de se terminer sont très largement déficitaires en raison des trop fortes pluies qui ont provoquées des inondations,sans parler des attaques de chenilles... Un champs qui a donné 100 bottes de mil l’an passé ne donne plus que 20 à 30 cette année. Les réserves seront très vites épuisées, probablement dès février prochain.

Les paysans n’ont plus de bétail à vendre, n’ont bien sûr aucune économie, alors il ne faut pas être devin pour deviner ce qui va se passer dans les mois qui suivront.
Déjà le sac de mil (100kg) qui coûte normalement 8 à 9 000 cfa (80 à 90 francs) se vend à 15 000cfa !!!!, dans 6 mois il sera à 35, 40 000 cfa suite aux spéculations effrénées auxquelles se livrent les commerçants.

La solution est de créer très rapidement une banque céréalière, opération que nous avons déjà réalisé par le passé et qui avait très bien fonctionné.

Le principe en est simple mais nécessite une importante somme d’argent pour l’amorcer. Nous souhaitons emprunter de l’argent qui dort sur les livrets de caisse d’épargne, que nous rembourserons en juillet 2006. Cette argent va permettre d’acheter plusieurs dizaines de tonnes de céréale que nous allons stocker et qui sera vendu en portion à moitié prix pendant la période de disette. Le prix est calculé avec les frais d’acheminement de stockage, de conservation et ne fera pas l’objet de commerce.

Nous avons déjà 15 000 euros, et l’achat de vivre a déjà commencé, mais ils nous en faudrait trois fois plus.

Alors si vous avez quelques sous qui dorment sans rien faire, sachez qu’ils pourraient être très utiles dans les jours qui suivent et qu’ils pourraient certainement sauver des dizaines de vie dans les mois qui viennent.

Je vous remercie de votre attention
Amicalement
Jean-luc Bigot (Nomade Niger)

Nous avons convenu que le moyen le plus simple et le plus rapide pour récupérer les fonds est de nous adresser directement les chèques au siège de Nomade :

Nomade

Les sudriers

31620 villeneuve les bouloc

http://www.nomadeniger.org/

contact : assoc.nomade@wanadoo.fr

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